Promouvoir la conciliation

Marc SALAÜN est depuis le 9 novembre dernière le nouveau Président du Tribunal de Commerce de BORDEAUX 

Élu à l’unanimité en novembre dernier, Marc SALAÜN, fondateur et dirigeant d’Aquiprom, a officiellement été installé à la présidence du tribunal de commerce de Bordeaux. Dans un contexte difficile, il insiste sur la nécessité pour les chefs d’entreprise « d’anticiper » afin de disposer des ressources de l’institution

 

Diplômé d’une école d’ingénieurs et d’HEC, Marc SALAÜN a débuté sa carrière dans la branche immobilière du groupe Bouygues, où il est demeuré dix ans. De retour en Gironde, il intègre la société Fayat avant de créer en 2005 sa propre entité dédiée à la promotion immobilière de logements. « Depuis tout jeune, j’avais envie d’entreprendre », se souvient-il. Ce qui ne l’empêche pas de prendre la tête de la direction régionale de la branche immobilier de BNP Paribas de 2007 à 2009.

Dans son discours d’introduction et dans un contexte de forte croissante des dossiers traités par le Tribunal en 2023, il a rappelé quelques idées forces qui constituent aussi des fondamentaux et des motivations de notre association ENTRAIDE et ENTREPENEURS

  • L’échec n’est pas une honte
  • Les entrepreneurs doivent se mettre en capacité d’anticiper et d’alerter les structures qui sont à leur diposion
  • Les juges du Tribunal de commerce « sont des entrepreneurs en activité eux aussi, qui connaissent les problématiques du milieu ».
  • Le tibunal est un partenaire pour les entreprises notamment pour les aider à anticiper le plus tôt possible les difficultés qu’ils rencontrent.

Promouvoir la conciliation

Installé à la présidence du tribunal lors de l’audience solennelle de rentrée qui s’est tenue le 23 janvier, Marc SALAÜN entend « continuer à modifier l’image du tribunal ». À commencer par celle des juges dont il rappelle qu’ils « sont des entrepreneurs en activité eux aussi, qui connaissent les problématiques du milieu ». Des hommes et des femmes capables de « mettre de l’empathie dans les dossiers », plaide celui qui ne se résout pas à voir défiler à la barre « des chefs d’entreprise abattus ».

Loin d’être le couperet qui tombe sur une société, le tribunal doit être perçu selon son président comme « un lieu de ressource et un outil de gestion pour les entrepreneurs ». Mais pour ce faire, « ceux-ci doivent anticiper et nous alerter dès les premières difficultés. L’échec n’est pas une honte », déclare-t-il, et doit même permettre de rebondir. Mais il insiste sur la nécessité préventive pour les entrepreneurs « de se former à la gestion, au management et au commercial, qui éviteraient bien des drames ». Un discours qu’il porte au plus près des acteurs, multipliant les rencontres dans les chambres consulaires et de métiers, ainsi que des clubs d’entreprises. Mettant ainsi en œuvre sa volonté de « faire sortir les juges du tribunal ».

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