PRESSE 2020

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Un boulanger-pâtissier à la voix d’or (Par Michel Soulé-Limendoux)

On sait que Martin Hurkens, remarquable chanteur d’opéra néerlandais, était un ancien boulanger qui a remporté une version de l’émission « Got Talent ». Qu’en sera-t-il du parcours de William Homsy, ténor de 26 ans, qui exerce le métier d’artisan boulanger-pâtissier au centre commercial de Cap de Bosâc¯? On ne le sait pas encore… En tout cas, ce Compagnon du devoir dispose, selon certains spécialistes et professeurs de musique, de tous les atouts pour prétendre au meilleur.

« Je chante depuis mon adolescence, raconte William Homsy. Déjà, une proche personne de ma famille possédait une voix de soprano colorature. J’ai été élevé dans ce milieu artistique. Très jeune, je chantais à l’école. Puis j’ai dû arrêter pour apprendre mon métier. Au cours d’une période personnelle difficile, je me suis replongé dans le chant lyrique pour m’en servir comme exutoire. Depuis l’an dernier, je m’y adonne pleinement. Dès lors, mes progrès ont été spectaculaires. Je travaille en collaboration avec Delphine Degoud, professeur de musique au Grand-Théâtre de Bordeaux qui m’a été présentée par Bernard Mansencal, chanteur lyrique basse. Je suis accompagné musicalement par Jean-Marc Fontanas, pianiste au sein de cette institution. »

Un rêve d’enfant

Les gens du quartier, chalands et commerçants apprécient de l’entendre travailler sa voix près de son four où ses pains chantent aussi pendant la cuisson. William Homsy a déjà quelques projets en tête comme celui de céder, le moment venu, sa boulangerie-pâtisserie pour se lancer pleinement dans le chant lyrique et embrasser ainsi une carrière qui serait l’aboutissement d’un rêve d’enfant.

Il poursuit : « Je dois rester prudent et travailler encore durement. La voix évolue jusqu’à l’âge de 35 ans. Il faut aussi que j’apprenne à chanter dans la langue allemande (très importante dans le chant lyrique) et que je travaille le solfège. Un de mes autres objectifs est de rendre l’opéra plus facilement accessible à toutes les générations ».

 

Radio RCF

15 JUIN 2020

 

Émission « Travail Mode d’Emploi » sur RCF avec comme invité Hervé Papot, membre de l’association Entraide & Entrepreneurs

 

08 JUIN 2020

Reportage de France Bleu Gironde au sujet de l’action de l’association Entraides & Entrepreneurs

 

 

25 MAI 2020

20 MINUTES – 25 mai 2020

SOS PATRONS EN DETRESSE

Coronavirus en Nouvelle-Aquitaine : Des parrains à la rescousse des petits patrons « au bord du gouffre »

Les 70 bénévoles de l’association bordelaise Entraide & Entrepreneurs ont activé la cellule « d’urgence » pour écouter et coacher les petits patrons qui sombrent depuis le confinement

En Nouvelle-aquitaine, des patrons de TPE (restaurateurs, propriétaires de chambres d’hôte, esthéticiennes, concessionnaires) reçoivent un coup de main de la part d’entrepreneurs aguerris.

Ces parrains bénévoles d’Entraide & Entrepreneurs ont écouté les entrepreneurs en « détresse » et les « coachent » aujourd’hui dans la reprise de leur activité.

Afin de répondre à la forte demande, l’association bordelaise qui existe depuis 2016 anime une cellule d’écoute d’urgence et traite aujourd’hui plus de 100 dossiers urgents.

Des avocats, des huissiers, des experts-comptables, des psychologues, etc. La brigade des 70 bénévoles de l’association bordelaise Entraide & entrepreneurs ne chôme pas depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Créée en 2016 par l’ex-cheffe d’entreprise Claudine Péry, elle épaule sur le long cours les entrepreneurs et a déclenché « son écoute d’urgence » depuis le confinement.

Sollicitée par la région Nouvelle-Aquitaine, sans ressources face aux petits patrons « en détresse », l’association anime depuis huit semaines une cellule spéciale Covid-19. Au bout du fil, des commerçants, des indépendants (esthéticiennes, garagistes, etc.), des artisans, « des restaurateurs » surtout qui peinent à sortir la tête de l’eau. « La région nous transfère directement les appels des patrons très angoissés qui ont eu, dès le début, besoin de vider leur sac, explique Claudine Péry. Depuis le déconfinement, ils sont plutôt en demande de soutien technique, afin de savoir comment bien redémarrer. »

« Ce ne sont pas les patrons du CAC40 qui nous appellent »

Les bénévoles, repartis en trois collèges (professionnels de l’entreprise, juristes, soutiens moraux) traitent encore une centaine de dossiers « urgents » et qui « passent entre les mailles des mesures d’aides des collectivités ». Parmi eux, celui de cette architecte d’intérieur dont la fille handicapée a été refusée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). L’indépendante s’est rabattue sur des ménages pour « survivre » durant la crise. Ou celui de ce jeune restaurateur posté en pleine campagne et croulant sous la paperasse. « Ce ne sont pas les patrons du CAC40 qui nous appellent mais ceux qui ont perdu espoir, les petits qui ne savent plus comment s’en sortir. On a senti une véritable angoisse », détaille Claudine Péry, qui cherche à grossir les rangs de son groupe d’intervention rapide. Son « Raid », comme elle le surnomme.

 

 

15 MAI 2020

À Bordeaux, des petits patrons « sidérés » reçoivent un coup de main d’entrepreneurs aguerris

 

L’association Entraide & entrepreneurs, spécialisée depuis 2016 dans l’accompagnement longue durée des entrepreneurs, est passée en « mode urgent » depuis le début de la crise sanitaire. Des bénévoles parrains sont là pour coacher leurs « filleuls » et les aider à traverser cette période difficile.

Voir sa trésorerie s’envoler, se débattre dans le maquis des aides, « ne plus savoir par quel bout » redémarrer: à Bordeaux, des petits patrons « sidérés » par la crise sanitaire reçoivent un coup de main d’entrepreneurs aguerris pour ne pas sombrer.

Depuis quelques semaines, les parrains bénévoles d’Entraide & entrepreneurs reçoivent beaucoup d’appels d’« anxiété », et les mêmes mots reviennent : « ma trésorerie est à sec », « j’ai peur d’y aller ».

> Lire aussi : Les défaillances d’entreprises devraient exploser dans le monde

90 cas à solutionner

Avec le Covid, cette association bordelaise aux 65 bénévoles spécialisée depuis 2016 dans l’accompagnement longue durée des entrepreneurs, est passée en « mode urgent » pour épauler commerçants, indépendants, artisans mis à l’arrêt par huit semaines de confinement.

Au bout du fil, il y a des restaurateurs, propriétaires de cabaret ou de chambres d’hôte, esthéticienne, concessionnaire, au total 90 cas à solutionner à la demande de la cellule de soutien et d’écoute « covid » installée par la région Nouvelle-Aquitaine avec le concours d’autres associations.

> Lire aussi : Covid-19 : le portail d’aides de la Région Nouvelle-Aquitaine est en ligne

« Ce qu’on observe d’abord, c’est qu’ils ont bien besoin de parler […]. Il y a une angoisse pas possible par rapport à cette reprise qu’on ne peut anticiper. La 2e chose, c’est qu’ils sont un peu perdus dans les aides, ils recherchent un appui technique », constate la présidente Claudine Péry, une ex-patronne.

Ces bénévoles parrains coachent leurs « filleuls » pour rassurer leurs créanciers, négocier avec le banquier, avant tout traquer les aides dans les circuits de l’État, des collectivités, CCI ou fondations.

> Lire aussi : Prêt garanti par l’État : refus, délais, obstacles… ces entreprises qui rament face aux banques

Car « pour trouver le bon lien, le bon formulaire, repérer les aides locales, c’est une petite chasse au trésor », plaisante Hervé Papot, l’un de ces parrains dont le métier est justement d’accompagner les dirigeants d’entreprise en période complexe.

Réouvertures incertaines

Les aides sont « une bouffée d’oxygène efficace à l’instant T […] mais on sait que beaucoup d’entreprises vont être gênées au redémarrage », relativise Alonso Rivas, un autre bénévole. « Ça va démarrer, oui, mais sous quelle forme et à quelle vitesse ? Ça, ça les inquiète beaucoup, il y a une forme de sidération », abonde cette marraine, Laure Granet.

Dans les cas les plus délicats, l’association va plus loin avec un plan d’accompagnement sur mesure pour projeter les entrepreneurs dans l’après-Covid.

« On va les obliger à se repositionner en fonction d’une reprise fluctuante », donc penser pas un mais trois prévisionnels à 6 mois: « un pessimiste, un moyen et un optimiste », détaille Mme Péry.

En mode « survie »

Depuis quelques jours, un collège composé de deux parrains, d’un juriste et d’un coach pour le soutien moral, se penche ainsi sur le cas de Djenia, restauratrice de 55 ans en mode « survie » depuis que le cœur battant de sa clientèle – les touristes – a déserté son village, carte postale du Périgord noir.

Avec des aides en perfusion, elle pense « sauver les meubles » jusqu’à fin juin et une hypothétique reprise. « C’est un tsunami qui m’est tombé dessus », souffle cette mère de famille aux nuits clairsemées.

« Ils vont m’aider à garder raison, à affronter ma solitude », espère-t-elle à la sortie d’un « brainstorming » en visioconférence.

Donc oui, elle va repenser son activité mais sans rogner sur « ses fondamentaux », prévient-elle en militante de la « cuisine avec du local ». Peut-être faudra-t-il revoir ses prix et ses achats, doper la communication et monter en puissance sur la vente à emporter en trouvant des « tuyaux » pour des emballages moins chers. « On la challenge », résume Laure Granet.

Bien référencé, le restaurant pourtant « menait sa barque » avant l’arrêt brutal. Mais d’autres entreprises, « celles qui étaient déjà au bord du gouffre […] passeront de malades à très malades, et certaines vont mourir, c’est sûr », anticipe Hervé Papot.

En ce début de déconfinement, le président de la CCI de Bordeaux-Gironde Patrick Seguin estime que 40% des entreprises du département, surtout des TPE aux difficultés structurelles de trésorerie, « ne rouvriront pas forcément ».

> Lire aussi : nos autres articles sur le travail de l’association Entraide & entrepreneurs :

 

Sud-Ouest :  Coronavirus : la Région Nouvelle-Aquitaine met en place une cellule d’écoute et de soutien:

 

 

Sud Ouest : Une bouée à la mer pour des boss à la dérive

La Tribune : Plafonnement des frais bancaires : le régulateur enjoint les banques de mieux faire

La French Tech Bordeaux : French Tech Tremplin, Accélérateur de Talents

Bordeaux Business : Entreprises : se transformer à l’heure de l’immédiateté

Fondation Garance / Interview de Claudine Péry : Combattre l’isolement du dirigeant d’entreprise avec E&E, Un regard sur un groupe de parole

Le memento des greffiers : Entrepreneurs ne restez pas seuls face à vos difficultés

Comparaison entre la SASU et le micro-entrepreneur

Il vous est possible d’ores et déjà d’orienter vers notre médiateur les chefs d’entreprise qui remplissent les conditions décrites dans la note accessible par ce lien : https://www.urssaf.fr/portail/home/votre-urssaf/urssaf-aquitaine/mediation.html


En Nouvelle-Aquitaine, 3 871 dirigeants ont perdu leur emploi en 2017

Quel accompagnement pour les entreprises impactées par le mouvement des Gilets jaunes ?

L’Urssaf et Entraide & entrepreneurs s’allient pour aider les entreprises en difficultés

Violences en marge des manifestations des Gilets jaunes : des commerçants bordelais racontent

 

Défaillances d’entreprises : les liquidations plus nombreuses en Nouvelle-Aquitaine – Journal Sud Ouest

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L’URSSAF et l’Association Entraide & Entrepreneurs au service des entreprises bordelaises – Bordeaux Business

cropped logoSignature d’une convention Urssaf Aquitaine – Entraide & Entrepreneurs

Convention à télécharger en Word : convention-e-et-e-urssaf / convention-urssaf-e-et-e-note-de-contexte

Journal des entreprise

Entraide & Entrepreneurs – SOS entreprises en péril – Le Journal des Entreprises

APS

Lancement demain à Bordeaux de la Banque Publique des solidarités et de l’association Entraide & Entrepreneurs – L’Information Stratégique en Nouvelle Aquitaine

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